Proposte escursionistiche • Valrando

Du lait, de la présure, du sel... Et beaucoup de temps – peut-être cinq ans. C’est d’après cette recette que le fromage à pâte dure est fabriqué en Suisse centrale depuis des générations. Le sbrinz était déjà au Moyen-Âge un produit d’exportation à succès en Italie du Nord. C’est en bonne partie grâce à ces meules rondes que le sentier muletier du Grimsel et du Gries devint une voie commerciale importante. De vieux chemins et un paysage montagneux unique font de la Via Sbrinz un itinéraire inoubliable.

Peut-on se lasser des ponts suspendus ? Le nombre de ponts suspendus a explosé au cours de la dernière décennie, si bien que l'on peut se demander si nous ne risquons pas de nous en lasser. Le nombre important de visiteurs sur ces édifices semble répondre à la question et tuer le débat dans l’œuf. Même si leur longueur ou leur hauteur représentent pour certains une épreuve, leur traversée permet généralement d’éprouver une sensation grisante et une certaine fierté… probablement quelques-unes des raisons pour lesquelles l'intérêt pour les ponts suspendus ne faiblit pas. En présence du conseiller d'État Franz Ruppen, le pont suspendu entre Unterbäch et Eischoll a été inauguré en août 2022 en tant que projet commun des deux communes. Le nombre de visiteurs que le pont a enregistré depuis est incroyable comme en témoigne un compteur de mi-mars à avril 2023 : 4000 visiteurs au total avec un pic de 775 visiteurs en une journée ! En plus de relier les deux villages, le pont attire des randonneurs de passage qui profitent du téléphérique qui relie Unterbäch et Eischoll à Raron Turtig permettant ainsi une courte randonnée. Notre proposition de randonnée débute à Unterbäch et vous invite à monter sur le chemin des citations de femmes célèbres jusqu'au pont de Pfammatt. Ici, vous quitterez ce sentier thématique très apprécié et suivrez un chemin à travers des prairies verdoyantes jusqu'à Breitmattu. Pour ceux qui souhaitent ménager leur dos en partant avec un sac à dos léger, il est possible, 5 minutes après Breitmattu, de tourner à gauche au �Bachji� sur un étroit chemin qui mène au nouveau restaurant self-service de Striigge. Son hospitalité, ses plats raffinés et sa vue de rêve sont autant de raisons de vous y rendre. Le retour s’effectue par le chemin 181 qui mène le long de l'Alte Eischlersuon jusqu'au charmant village de montagne d'Eischoll avant de continuer vers le point culminant de la randonnée. Avec ses 260 m de long et ses 64 m de haut, il se balance fièrement et élégamment de l'autre côté de la vallée. Au milieu, quatre bancs invitent à s'asseoir et contempler le Bietschhorn. En contrepoids, une sphère a été placée sous la plate-forme dans un axe prolongé et confère à l'ouvrage une élégance mystérieuse supplémentaire. De là, il ne reste plus qu'une petite demi-heure pour revenir au village d'Unterbäch. Par temps chaud, le petit lac situé en bas du village vous permettra de vous rafraîchir et de tremper d’éventuelles jambes fatiguées.

Depuis son ouverture en 1997, et jusqu'en 2021, l'Europaweg serpentait à hauteur vertigineuse le long des pentes rocheuses de la Mattertal, également appelée Nikolaital. Il offrait des opportunités de photos à couper le souffle aux amateurs et représentait un défi pour plus d'un. Le chemin a fréquemment dû être fermé à cause de chutes de pierres, puis a finalement été abandonné en 2018. Après étude, une nouvelle variante située en contrebas a vu le jour et est ouverte au public depuis 2021. Elle a souvent fait l'objet de critiques, mais les craintes de voir le chemin devenir encore plus physique en raison des différences d'altitude et des temps de marche ont pu être balayées dès le début. En fin de compte, les valeurs sont similaires à celles de l'ancien tracé. Pour découvrir le chemin par nous-mêmes, nous nous mettons en route depuis la gare de Herbriggen (1 259 m d'altitude), joli village que nous traversons au petit matin et où les habitants semblent encore endormis. Juste après l'église, nous repérons le balisage indiquant la montée vers La Europahütte. En quelques minutes, nous rejoignons l'Europaweg. Avec une pente agréable, le chemin serpente lentement vers le haut à travers une forêt de conifères et en une heure, le premier objectif intermédiaire, le Geisstrift culminant à 1 669 mètres, est atteint. En prenant de l'altitude, les rochers deviennent un peu plus abrupts. Si l'on observe les pentes rocheuses nous faisant face, elles semblent infranchissables. Ce n'est qu'en s'approchant que l'on trouve la solution de l'énigme : d'innombrables marches permettent aux randonneurs de gagner rapidement de l'altitude. Différents types de constructions comme des ponts et des escaliers d'une qualité irréprochable se succèdent à des distances plus ou moins grandes et offrent la sécurité nécessaire à ce défi. Impressionnés, nous nous arrêtons de temps en temps pour admirer ces monuments. Le deuxième objectif intermédiaire, le Höüschbiel (2065 m d'altitude), passe bientôt inaperçu. La forêt s'éclaircit peu à peu et ce n'est qu'à ce moment-là que l'on perçoit vraiment le magnifique Weisshorn et ses 4'505 m qui se dresse devant nous. Les 2 km suivants sont un peu plus plats. La végétation devient plus rare mais plus variée. Les fleurs se distinguent par leurs couleurs vives ainsi que leurs tailles relativement grandes et où parfois, un insecte se délecte du délicieux pollen. Au Birchbach, il faut encore gagner de l'altitude avant d'arriver sur le tracé de l'ancien Europaweg. À partir de là, on descend légèrement, on traverse ici et là des champs de blocs de pierres et, peu avant la Europahütte, on aperçoit enfin le Cervin, qui prend le pas sur le Weisshorn. Nous sommes entre de bonnes mains avec le personnel aimable du restaurant de la cabane et nous nous laissons volontiers gâter. Après avoir repris des forces, nous entamons la descente. De loin, on aperçoit déjà l'attraction publique de premier ordre : le pont suspendu Charles Kuonen, long de 494 mètres. Lorsqu'il a été inauguré en 2017, il était le plus long pont suspendu piétonnier du monde. Entre-temps, il est descendu à la quatrième place. Mais ces chiffres ne sont qu'accessoires. Le plus long ou le quatrième plus long - qu'importe. Entre-temps, le pont n'a rien perdu de son esthétique. Ceux qui le souhaitent peuvent prendre le chemin qui traverse le pont et descendre vers Randa. Nous optons pour le chemin un peu plus raide, mais plus direct, qui descend vers le village de montagne bien pimpant, d'où le train nous ramène au point de départ. Pendant le trajet, nous faisons la comparaison entre l'ancien et le nouveau sentier européen. Ceux qui aiment les hauteurs arides au-dessus de la limite de la forêt et le gigantisme trouvaient davantage leur compte sur l'ancien chemin. Mais le nouveau chemin construit entre Herbriggen et la Europahütte n'a pas à rougir. Grâce à sa situation plus basse et à ses constructions professionnelles, le nouveau tracé comporte moins de dangers que l'ancien tronçon. Il nous permet donc de profiter pleinement de la nature environnante et des paysages majestueux, et cela en toute sécurité! Cette randonnée de montagne est recommandée aux personnes expérimentées.

Difficile de trouver plus varié que le chemin d’altitude de l’Almagelleralp : Le magnifique lac de Kreuzboden, la féerie des fleurs alpines, la sauvage vallée de l’Almagellertal, les traversées de rivières, etc. De Kreuzboden 2400m (accessible en remontées mécaniques depuis Saas-Grund) vous suivez la première section de la promenade des fleurs alpines jusqu’au point de vue de Triftgrätji. L’edelweiss et la gentiane ne sont que deux des 240 espèces de fleurs que vous pouvez admirer sur cette promenade. Le chemin d’altitude en dessus du Grundberg traverse la sauvage vallée de l’Almagellertal pour atteindre l’Almagelleralp (2194m). Après une pause bien méritée au restaurant de l’alpage, vous pourrez attaquer la dernière portion plus raide avant d’atteindre la cabane et une amplement méritée part de tarte. La Almagellerhütte, perdue dans un océan de rochers possède même son petit étang privé, idéal pour se détendre après l’effort. Ralentis par la vue et la magnifique flore, il faudra compter environ 4h de marche pour atteindre la cabane : La redescente s’effectue de manière identique jusqu’à Almagelleralp puis assez directement jusqu’à Saas-Almagell où des bus pourront vous ramener jusqu’à Saas-Grund.

La Vallée de Binn est considérée comme la «vallée des trésors cachés» et connue pour son royaume minéral riche en cristaux. Toutefois, la flore et la faune y sont extrêmement variées dans un paysage aux teintes de verts exceptionnelles. Nous vous proposons de vous élancer depuis Fäld, un petit hameau typique de la Vallée ; les villages y sont si bien conservés qu’ils sont reconnus comme des sites d’importance nationale. Vous longerez alors la rivière (la Binna) en rive gauche jusqu’au Halsesee, situé à mi-chemin avec la cabane ; l’endroit est idéal pour une petite pause pique-nique ou trempette. La suite de la randonnée s’effectue dans la contemplation des cascades et des méandres qui ponctuent cet écrin de verdure. Il vous faudra compter environ 3h pour accéder à la cabane et 2h pour en redescendre en longeant cette fois-ci la Binna par sa rive droite. Lors de cette randonnée techniquement facile, les randonneurs découvrent un paysage culturel et naturel intact qui est entretenu aujourd’hui encore avec beaucoup d’efforts et d’amour.

De Gruben/Meiden, la randonnée débute progressivement sur un sentier confortable le long d’une rivière bordée par une somptueuse végétation alpine. Petit à petit les sommets et les glaciers se dévoilent et annoncent le cadre exceptionnel de cette randonnée dans un environnement de haute montagne : Notamment Les Diablons, le Bishorn et le Barrhorn bordés par les Brunneggletscher et Turtmanngletscher. Vous pourrez faire une halte rafraichissante autour d’un des deux lacs alimentés par les eaux glaciaires avant d’attaquer la dernière montée pour rejoindre la cabane, perchée à 2519m d’altitude. Il faut compter un peu moins de 3h pour rallier Gruben/Meiden à la cabane et une durée identique pour y revenir en boucle par Grüobu Mittlestafel en suivant un sentier idéalement perché en dessus du vallon. Le val de Tourtemagne, moins fréquenté que ses voisins (Val d’Anniviers et Mattertal), semble perdu en plein cœur d’une nature authentique et ceux qui s’y aventure apprécient le calme et la sérénité des lieux.

L’itinéraire est ici relativement simple mais pas pour autant ennuyant. Accompagnés notamment par les esthétiques faces Nord du Dolent, de l’Aiguille de l’Amône et du Tour Noir, vous marcherez en aller-retour depuis la Fouly dans un environnement glaciaire et post-glaciaire saisissant. La végétation reprend progressivement ses droits au détriment des masses de glaces environnantes qui s’effondrent en fracas dès les premiers rayons du soleil. Pour rejoindre la cabane de l’A Neuve, perchée sur son éperon rocheux, il faut compter environ 3h25 de montée puis 2h de descente.

Un site fragmenté par une géologie variée, une histoire dramatique, un haut-lieu de la biodiversité; la vallée de Derborence a été classée «monument naturel d’importance nationale». La vallée de Derborence, c’est aussi le paradis des randonneurs dans une nature à l’état brut ; un écrin de simplicité où se trouve un havre de paix aux teintes alternatives : le gîte de Dorbon. Pour l’atteindre nous vous proposons de débuter votre balade à Derborence, d’en effectuer le tour du lac dont la pureté vous émerveillera à coup sûr, et d’ensuite remonter le long de la Dorbonne jusqu’au gîte pour y déguster une succulente part de tarte. La randonnée proposée nécessite environ 2h10 de marche jusqu’au gîte et 1h15 pour revenir sur vos pas au point de départ.

Le Grand Chavalard (2899 m) est le sommet spectaculaire qui surplombe Fully. Cette randonnée en fait le tour à une altitude oscillant entre 1850m et 2450 m. Le sentier débute à l’arrivée du télésiège de Jorasse (depuis Ovronnaz) et traverse une succession de sublimes paysages alpins en direction du col de Fenestral, le point le plus élevé du circuit et où se trouve d’ailleurs la cabane. La vue sur le spectaculaire massif du Mont-Blanc en arrière-plan est magnifique. Après un petit ravitaillement fruité à la cabane ou une douce soirée pour ceux qui aiment prendre le temps, vous continuerez en direction des jolis petits lacs de Fully avant de serpenter dans le flanc sud de la montagne pour revenir à votre point de départ. Le Tour du Grand Chavalard nécessite environ 2h de marche jusqu’à la cabane auxquelles se rajoutent 3h35 pour terminer la boucle.

Nous vous proposons de débuter l’itinéraire depuis Gasenried ; le sentier mène à travers une forêt de mélèzes et un magnifique paysage post-glaciaire sous l’imposant front du Riedgletscher. Au début de l’été, des milliers de roses des Alpes fleurissent ici! Depuis l' « Alpja », on monte sur le sentier de randonnée jusqu’au Riedgletscher. La traversée du glacier, facile et plate, ainsi que la montée à la cabane sont dès le mois de juillet 2023 officiellement homologués en tant que chemins de montagne blanc rouge blanc. La Bordierhütte, à 2886m d’altitude vous accueillera dans un environnement féérique rempli de glace, de soleil et de bouquetins ; le Hohberghorn et le Dirruhorn en toile de fond La montée à la cabane nécessite environ 4h d’effort tandis que la descente par Schalbette demande un peu plus de 2h de marche ; un effort hautement récompensé.

Dans la vallée de la Dala se cachent deux témoins exceptionnels de l’histoire. Durant des siècles, seuls d’audacieux sentiers pourvus d’échelles permettaient de franchir les impressionnantes falaises qui se dressent sur la route. Pour ravitailler les curistes séjournant à Loèche-les-Bains, les habitants d’Albinen devaient s’en remettre aux désormais légendaires échelles éponymes. Sur le flanc opposé de la vallée, les échelles de Varone servaient quant à elles de raccourci aux hôtes qui se rendaient à la station thermale, depuis le Bas-Valais. Les récits de plumes célèbres, celle de Goethe notamment, contribuèrent à forger la réputation internationale de ces deux passages. Aujourd’hui, ces précurseurs des via ferrata modernes placent l’aventure à portée de semelle des randonneurs avertis.

Le premier voyage collectif à travers la Suisse fut mis sur pied par le Britannique Thomas Cook, pionnier du voyage organisé. En 1863, il emmena un groupe d’Anglais à la découverte de notre pays. Partis de Genève, ils se rendirent en Valais, visitèrent l’Oberland bernois, contemplèrent le lever du soleil sur le Rigi, puis rentrèrent chez eux en train depuis Lucerne. Aujourd’hui, le voyage sur la ViaCook a gagné en confort, mais reste une aventure – à pied, en bateau et en train.

Routes pentues et virages serrés, le klaxon à trois tons et un conducteur de car postal adroit – l'histoire du trafic postal à travers les Alpes, vieille de plus de 160 ans, est pleine de vie grâce à la Via Posta Alpina. Elle est romantique, quelquefois mythique, pleine de belles coïncidences et de tournures surprenantes – elle a tous les ingédients d’un bon voyage. Combinez tour à tour des trajets en car postal et des randonnées inoubliables. Le voyage passe par les cols du Grimsel, du Nufenen, du Gothard et du Susten. Bienvenue sur la Via Posta Alpina!

L’itinéraire proposé pour ce refuge débute à Morgins, plus précisément à La Foilleuse après une rapide ascension en télésiège. Vous vous élancerez alors sur un large chemin serpentant les crêtes jusqu’aux Portes de l’Hiver peu après être passés par les Portes du Soleil…ça ne s’invente pas. Vous plongerez alors en direction du refuge et de son fameux Lac Vert pour y déguster le précieux dessert. Nous vous conseillons ensuite de continuer en direction du Lac de Chésery, au moins autant beau que le premier avant de longer la Vièze de Morgins dans une magnifique forêt jusqu’à Morgins. A noter que cette cabane est la seule de la brochure 14 accessible entièrement par des sentiers pédestres balisés en jaune. Il faut compter environ 2h40 jusqu’à la cabane et 2h depuis.

Depuis Fionnay, vous vous élancerez sur un magnifique sentier serpentant le long des pentes, tantôt sous une cascade, tantôt le long d’une rivière et ce, toujours avec une vue imprenable sur le Grand Combin en arrière-plan. Perchée dans une nature idyllique, une étendue d’eau dont la surface tour à tour bleu profond ou vert émeraude reflète les sommets alentours encore enneigés. Le lac de Louvie qui borde la cabane éponyme est l’éden des amoureux de la nature ; qu’ils soient amateurs de pêche sauvage, traileurs ou randonneurs touy y trouvent leur compte. Ouvrez l’œil, il n’est pas rare d’observer marmottes et bouquetins, ou encore le chat de la cabane qui profite d’un bain de soleil. 2h10 de marche seront nécessaires pour vous rendre à la cabane, 1h50 pour ensuite effectuer le tour du lac et redescendre.

Pour débuter votre randonnée, vous aurez le choix de gravir les lacets de la Grande Dixence ou d’utiliser le téléphérique. Vous longerez ensuite le Lac des Dix jusqu’à La Barme avant d’enjamber le Col des Roux pour finalement atteindre la cabane et la récompense convoitée. La descente s’effectue ensuite en longeant le Torrent de Chenna jusqu’au barrage. Cette randonnée, marquée par la construction du barrage est emprunte d’un aspect historique fort et le paysage en témoigne par endroit. Néanmoins la faune y est largement présente et il est même, paraît-il, difficile de la manquer. Les enfants, ces chanceux, pourront également s’amuser à la tyrolienne du barrage avant de redescendre en plaine. Sans utiliser le téléphérique, comptez 2h50 jusqu’à la cabane et 1h20 depuis.

« Au-dessus d'une certaine altitude le superflu, les complications et les caprices s'envolent, il ne reste que l'essentiel, la simplicité, le silence et la beauté. Ici il ne peut pas en être autrement... ». Les mots de la gardienne de la cabane de la Tza décrivent pleinement l’expérience ressentie dans ce royaume de calme et de simplicité perché à 2606m d’altitude. Propriété de l'Association des Guides du Val d'Hérens, cette cabane familiale est accessible sans difficultés particulières et dès le plus jeune âge par une randonnée en boucle depuis Arolla ou Pramousse. Après une première portion sur un sentier dans une végétation typique du vallon, le paysage devient plus rocailleux et lunaire. La vue depuis la terrasse de la cabane y est grandiose avec un magnifique coup d’œil sur le Pigne d'Arolla, les Aiguilles Rouges et les sommets environnants. Il vous faudra compter environ 2h de montée pour atteindre ce petit paradis et la fameuse récompense ainsi que 2h pour en redescendre et tremper les pieds dans l’eau fraîche de la rivière.

Des vastes étendues sauvages, des crêtes élancées vers le ciel et une vue à couper le souffle sur les plus beaux massifs des Alpes ; c’est ce qui vous attend si vous vous engagez sur la randonnée en boucle proposée par Valrando. Depuis la station d’arrivée du Crêt du Midi (depuis Vercorin), vous aurez le plaisir de découvrir ou redécouvrir les plateaux verdoyants du vallon de Réchy, une réserve naturelle intacte sillonnée par les méandres et parsemée de marais et de petits lacs de montagne. Après environ 3h45 de randonnée en pente douce féérique, vous atteindrez la cabane à 2982m d’altitude par une petite montée au col de Tsevalire. Située à cheval entre le Val d'Hérens et le Val d'Anniviers cette cabane vous offrira une vue exceptionnelle sur les 4000 de la couronne impériale, sur le Mont-Blanc et biens d’autres sommets. Il est alors possible de profiter d’un repos et d’une part de gâteau bien mérités en passant la nuit dans ce nid d’aigle avant de reprendre la randonnée le lendemain pour effectuer les 3h35 restantes. Le retour au Crêt du midi se divise en deux parties : la première dans un paysages désertiques digne des haut-plateaux et la seconde sur l’arête depuis le Roc d’Orzival.

Comme le prouvent des objets de l'âge du bronze et du fer découverts dans la région, des hommes traversaient déjà le Lötschental et le col du Lötschen à l'époque préhistorique. Jusqu'au Moyen Age, le col était un lieu de passage important entre l'Oberland bernois et le Valais. Aujourd’hui il séduit encore par son impressionnant décor montagneux. Entre les Alpes valaisannes et bernoises, cette vallée peu construite a su préserver ses villages authentiques et son caractère sauvage. La randonnée proposée pour atteindre cette cabane débute à la station d’arrivée de Lauchernalp, vous monterez alors ensuite en direction du petit hameau de Stafel avant de dire au revoir à la civilisation et vous élancer sur un magnifique sentier longeant le flanc sud du Hockenhorn jusqu’au fameux col. La vue sur le Bietschorn et sur le massif des Mischabel est à couper le souffle. Petit à petit la verdure et les torrents laisse place à un paysage géologique rocailleux très varié parsemés de petits lacs. Après environ 2h45 de randonnée vous aurez le plaisir de déguster une part de gâteaux à la cabane sous l’imposante face Est du Balmhorn. Le retour, d’une durée d’environ 2h, s’effectue en boucle par Kummenalp.

La randonnée proposée démarre à la gare ferroviaire d’Ausserberg, et file en direction de Niwärch avant de plonger dans la forêt pour rejoindre un jolie petite crête. Les courbes de niveau sont rapprochées et l’on prend vite de l’altitude jusqu’à atteindre la limite de la forêt vers les 2200m d’altitude. Dès lors la végétation se transforme en prairies balayées par le vent et jaunies par le soleil, la cabane approche. Vous pourrez alors profiter de savourer le précieux dessert en contemplant les 4000 de l’autre côté du Rhône. Plus proches de la cabane, le Wiwannihorn et le Öugstchummuhorn sont des destinations idéales pour celles et ceux qui souhaitent faire de l’escalade dans des cotations abordable dans un cadre de carte postale. L’accueil y est chaleureux et l’environnement paisible vous assureront un souvenir impérissable. Environ 4h sont nécessaires pour atteindre la cabane si on débute à la gare et environ 3h pour en redescendre par Trosibode et son point de vue magnifique puis par Leiggru et Niwärch.

« Et octobre vient de passer en coup de vent, une autre année où je n’ai pas pris le temps de regarder l’automne s’effeuiller tranquillement » Comme nous le rappelle le groupe canadien à succès « Les Cowboys Fringants “ avec sa chanson ” Octobre “ tirée de l'album du même nom, le temps passe en un clin d'œil et nous voilà déjà arrivés à notre dernière randonnée du mois de l'année. Tâchons donc de ne pas trop prêter attention à ces mots afin de profiter des couleurs de l'automne. A cette occasion, nous nous rendons dans la vallée de Fiesch avec pour ambition de traverser les gorges de Wysswasser à 120 mètres d'altitude - le passage clé de notre randonnée - via la passerelle suspendue Aspi-Titter, afin de rejoindre Bellwald. Attention, cette randonnée est déconseillée aux personnes qui ont le vertige. Notre itinéraire débute à l'arrêt de bus « Fieschertal, Dorfplatz “ . Nous nous dirigeons en direction du nord et après quelques minutes, nous atteignons le torrent ” Wysswasser », prenant sa source dans le glacier de Fiesch situé au-dessus et voisin du glacier d'Aletsch, mondialement connu. Nous continuons en longeant dans un premier temps le torrent, puis en suivant la ligne du téléphérique jusqu'à sa station supérieure où se situe l'entrée de l'impressionnante passerelle. Inaugurée en 2016, la passerelle, d'une longueur de 160 mètres, a été financée grâce à des sponsors et à un système de financement participatif auquel les particuliers ont également pu participer. Une particularité de cette infrastructure est à relever: afin de protéger le gibier en hiver et au printemps, le pont est fermé du 1er novembre au 30 juin. Avant de nous aventurer sur le pont, nous pouvons nous aussi apporter une contribution à l'ouvrage dans la boîte à monnaie, et que celle-ci soit grande ou petite, les exploitants nous en seront reconnaissants. Ainsi, n'oubliez pas de vous munir d'un peu de monnaie, cela vous portera peut-être chance. Une fois que nous avons franchi le défi de la passerelle et que l'émotion se dissipe peu à peu, il nous reste encore environ 200 mètres de dénivelé à franchir à l'aide d'escaliers métalliques escarpés mais bien sécurisés. Une fois arrivés en haut, nous nous trouvons au point le plus élevé de notre randonnée. Mais avant de sortir notre pique-nique et de nous installer sur l'un des bancs, n'hésitons pas à nous rendre au point de vue de Schranni. L'aller-retour dure moins de 10 minutes et la vue sur la cabane Burghütte est imprenable. Lorsque le temps est favorable, de nombreux parapentistes animent le ciel de leur ballet aérien, savourant les conditions de vent idéales de la région. Ce spectacle donne des ailes à nos réflexions pendant la halte. D'ici, il y a plusieurs options pour redescendre directement sur Bellwald. Il convient toutefois de poursuivre l'itinéraire que nous vous décrivons. La randonnée continue en pente douce le long du versant et environ un kilomètre avant la Bergrippe, le chemin remonte à nouveau et l'orientation passe du sud-ouest au sud-est. Alors que nous avions jusqu'à présent le Fieschertal et la Fiescheralp sous les yeux, la partie inférieure de la vallée de Conches s'étend maintenant sous nos yeux, avec comme toile de fond les mélèzes aux couleurs dorées. Une descente un peu plus raide vers Bellwald débute. Après 3 kilomètres, nous atteignons le charmant village de Bellwald. Ici, nous pouvons prendre le temps de nous promener dans le centre du village, très bien conservé et interdit aux voitures afin de flâner dans ses étroites ruelles typiques et d’admirer ses habitations en bois et granges valaisannes brûlées par le soleil. En contrebas se situe la station supérieure du téléphérique, que nous utiliserons bien volontiers pour préserver nos genoux.

Le meilleur moyen d'atteindre Grächen est de prendre le car postal depuis Saint-Nicolas ou d’emprunter les transports publics depuis Viège. Une fois sur place, la télécabine monte jusqu'à Hannigalp. Le panorama est déjà grandiose. Après cette première pause contemplative et un bon café sur la terrasse ensoleillée du restaurant d'altitude, nous voilà prêts pour entamer cette randonnée. Le chemin monte d'abord en zigzag à travers les prés jusqu'à la crête menant à la Chleini Furgge. Nous suivons ce sentier de crête sinueux jusqu'à Grossi Furgge. Le parcours devient, à partir de cet endroit, un peu plus exigeant et ne devrait pas poser de problème aux randonneurs chevronnés. Crapahutant parmi les blocs de pierre et les rochers, nous prenons rapidement de l’altitude. Ce n'est pas seulement l’effort qui est à couper le souffle, mais également la vue sur les montagnes environnantes. Le Wannehorn se dresse maintenant à pic devant nous. La prochaine étape nous fait passer par un petit col rocailleux sur quelques centaines de mètres. Ici, nous suivons le balisage blanc-rouge-blanc tout en évoluant avec prudence de pierre en pierre. Le Wannehorn nous surplombe et nous attend de pied ferme. Nous retrouvons bientôt un chemin bien aménagé. Le Wannehorn est à portée de main. Un sentier bien praticable monte jusqu'à Küchenwang puis jusqu’au sommet. Arrivés à destination, nous pouvons enfin profiter de la vue extraordinaire sur les 4000 environnants tout en nous requinquant. Un moment unique et hors du temps ! Comme toute bonne chose a une fin, place maintenant à la descente. En dessous du Wannehorn, l’itinéraire retournant à Hannigalp zigzague étroitement et s’élargit par la suite. En suivant ces lacets, nous passons devant d'impressionnantes formations rocheuses. Peu avant l'arrivée, nous bifurquons à gauche dans la forêt. Sur un sentier de randonnée étroit et bien aménagé, nous traversons une vieille forêt de pins et de mélèzes pour revenir à la station supérieure de la télécabine d’Hannigalp où l’on peut se ravitailler à souhait. Après l’effort, le réconfort !

Ce chemin sur le thème de la nature encadre la Dranse entre Vollèges et Sembrancher. Le long du parcours en boucle, de nombreux panneaux didactiques permettent aux randonneurs de découvrir les spécificités de la nature dans la région : géologie, viticulture, mobilité, géographie… ainsi que les relations entre l’homme et son environnement. Le parcours de cette randonnée offre la possibilité aux randonneurs la possibilité de traverser des prairies exploitées, des vignes ainsi que des forêts, à proximité de cônes de déjection et au pied de falaises impressionantes. Dans le cadre de la renaturation de la Dranse, les communes ont souhaité mettre en valeur ce site en offrant une randonnée abordable à tout un chacun, éloigné des routes ou des dangers, ce qui rend cette randonnée accessible aux familles, tout en permettant à chacun de découvrir et apprendre à comprendre la nature locale. Afin de permettre de réaliser une boucle, une passerelle en mélèze local a été mise en place en travers de la Dranse et accueille les automobilistes entrant dans la vallée.