Propositions de randonnées • Valrando

Liddes
— La Douay
• VS
Cinq villages pittoresques sous un soleil abondant
Cinq villages pittoresques s'étirent paisiblement au soleil de l'adret. Débutez votre itinéraire au cœur du vieux village de Liddes, chef-lieu de la commune éponyme. Une montée régulière vous permettra de mieux apercevoir le Catogne tandis qu'en vous retournant, vous pourrez admirer le Mont-Vélan et son sommet blanc tout au long de l'année! Arrivés à Chandonne, vous traversez le cœur de ce hameau très prisé pour son soleil généreux et son panorama splendide. Vous y découvrirez entre autre le four banal, encore régulièrement utilisé et une magnifique petite chapelle. A la sortie du village, une montée sèche mais brève vous dévoilera petit à petit quelques magnifiques sommets du massif du Mont-Blanc avant de traverser la Forêt du Vernay et le torrent de Pont Sec, frontière communale entre Liddes et Orsières. Vous rejoindrez ainsi Commeire, hameau pratiquement abandonné il y a 10 ans avant que des Belges tombés amoureux du soleil abondant et du panorama du coin ne décident de rénover d'anciennes granges pour en faire des chalets de charme, tout en gardant l'architecture et les matériaux d'origine. Un virage à 90° vous fera découvrir Orsières, chef-lieu de la commune éponyme et quelques-uns de ses villages alentours comme Reppaz, juste en dessous de la forêt du Larzolay que vous traverserez pour rejoindre ensuite à l'orée de la forêt le petit hameau de la Rosière. Comme tous les autres hameaux, la Rosière a vécu pendant longtemps de l'agriculture avant de voir sa population fortement diminuer. Aujourd'hui, quelques familles sont retournées s'y installer. Sa chapelle visible de loin est connue loin à la ronde puisque c'est dans ce village qu'a grandi le bienheureux Maurice Tornay, martyr au Tibet. La dernière partie de cette marche vous permettra de rejoindre Chamoille d'Orsières, frontière communale avec Sembrancher puis une dernière descente vous permettra de rejoindre la Douay et sa gare ferroviaire.

Raron
— Ausserberg
• VS
Le Chemin de la culture
Raron – St. German – Ausserberg
Le sentier culturel de Raron à Ausserberg a pris un nouvel essor auprès de la population au cours des deux dernières décennies. Chaque dernier week-end du mois d'août est consacré au parcours culturel entre Ausserberg et Raron dans le but d'en savoir plus sur la région, ses coutumes et sa culture. Plus de 500 personnes y participent chaque année.
Beaucoup d'invités allemands se frottent les yeux lorsqu'ils se tiennent soudain devant la tombe du célèbre écrivain et poète Rainer Maria Rilke dans le cimetière au sud, près de l'église du château de Raron. Ce n'est là qu'un des points forts du parcours culturel entre Raron et Ausserberg.
Notre randonnée commence à la gare de Raron. Au nord, nous traversons le Rhône. Là, nous remarquons les panneaux indicateurs bruns avec l'inscription "Felsenkirche". Peu importe l'âge et la religion des passants, on est toujours enthousiasmé par une église taillée dans la roche en 1974, au piedde l’église du château.
Pour arriver à l'entrée de l'église du château, qui trône sur le rocher, il faut passer devant les maisons ancestrales de Raron sur un chemin pavé, bordé de murs en pierre sèche. Une courte visite de l'église, rattachée à un musée, vaut la peine. Plus loin sur le chemin, nous apercevons les collines de Heidnischbiel sur la droite. Des trouvailles archéologiques et des tombes ont prouvé que ce lieu mystique était habité depuis l'âge glaciaire.
Sur le côté gauche de la route, nous arrivons à la chapelle Sainte-Anne. D'ici, vous pouvez déjà voir le joli village viticole de St. German. Sur la route du village, nous nous laissons distraire par des portes soigneusement décorées et des maisons d'autrefois bien conservées. Une vue sur la chapelle du village est également conseillée.
A l'extrémité est du village, le chemin se rétrécit et traverse un bisse qui sert à irriguer les prairies sèches. Par endroits, nous marchons sur des pavés anciens, ce qui indique que le chemin devait avoir une plus grande importance dans les décennies précédentes. Avec un peu de chance, nous rencontrons des moutons noirs ou des chèvres au cou noir qui caractérisent l'agriculture du coteau sud.
Après environ une heure et demie, nous arrivons sur la route de desserte du village d'Ausserberg. La gare d'Ausserberg n'est qu'à 10 minutes. Comme la randonnée n'a pas pris beaucoup de temps, nous en profitons pour monter à pied jusqu'à l'imposante église du village, nichée dans le centre historique du village des bisses. Cela donne envie de faire l'une des randonnées typiques sur un bisse au-dessus du village ou dans le Baltschiedertal à une autre occasion.

Vionnaz
— Boeuferrant (Pont du Rhône)
• VS
Sentier Forestier du Bochets
Le sentier forestier du Bochets, réalisé en 1995 pour présenter les essences forestières de la région, a été entièrement restauré en 2016 par la commune de Collombey-Muraz avec le soutien de la bourgeoisie et du fonds Ecovièze. Accessible à la mobilité réduite, il offre une oasis de détente au cœur du Chablais. Le sentier et les supports d’informations permettent de découvrir la forêt de plaine, au travers d’activités didactiques et ludiques pour toute la famille. Randonnée faisable toute l'année.

Ausserberg
• VS
Le réveil du printemps sur le versant sud
Il n’y a pas de meilleur moment que le printemps pour réaliser cette randonnée circulaire sans difficulté majeure. En effet, le soleil est doux, la Nature se réveille avec force, l’herbe y est grassement verte, le bisse de Niwärch clapote fraichement, les cerisiers sauvages se parent de nuages de fleurs blanches et les oiseaux chantent leurs plus doux sonnets amoureux.
En quelques mots donc : Une balade bucolique, facile d‘accès, de basse à moyenne altitude et de moins de 2h30min.
Il est aisé d’atteindre Ausserberg en transport public : En train depuis Brig ou en Bus depuis Viège. Depuis notre point de départ, qui se situe à la gare d’Ausserberg, nous remontons la rue centrale qui traverse le village pendant plus ou moins 1 km. A l’abreuvoir, nous bifurquons sur notre gauche et empruntons un chemin qui a tout d’un « passage secret » serpentant entre les raccards centenaires aux façades de mélèzes brulées par le soleil. Ce chemin nous amènera sur les hauteurs du village de Ausserberg. De là, nous quittons l’asphalte en prenant un sentier naturel à notre gauche qui, au termes d’une petite grimpette nous conduit au hameau de Niwärch.
Au sortir du hameau, nous continuons un bout sur la route d’alpage jusqu’au Bisse de Niwärch sur sa partie plate. Au fil de l’eau et à l’ombre des bouleaux, nous traversons de douces prairies avec en toile de fond les sommets enneigés au-delà de la plaine du Rhône. C’est l’endroit parfait pour une petite trempette de pieds…
Après 700m depuis l’endroit où nous avons pris le bisse, nous bifurquons à droite et nous assistons à un changement de paysage : place aux Pins Sylvestres et à la rocaille! Preuve d’un changement d’orientation et de sol. Après 15 min à redescendre un peu entre les myrtilliers, nous atteignons Milachra, hameau d’alpage perché sur une crête qui constituait, tout comme Niwärch un lieu d’alpage pour les éleveurs de la région. De plus en plus de gens entreprennent la rénovation de certaines de ces granges, empreintes d’Histoire et représentant un lieu propice à la vie simple et à la contemplation.
Notre itinéraire continue quand, au beau milieu du hameau nous apercevons la marque de chemin de randonnée de montagne qui nous amène sur le chemin du retour vers Ausserberg. Nous contournons le hameau par en dessous, au bord d’un gorge peuplée de pins pour enfin réapparaître au-dessus de la plaine du Rhône. D’ici, nous prenons la route d’alpage traversant rocaille et prairies afin de rejoindre le haut du village de Ausserberg, notre départ d’itinéraire.
Bonne balade à vous !

St-Maurice
• VS
Tour d’Agaune, sur les vestiges du passé
Ce tour de la ville de St-Maurice et de ses vestiges du passé entraîne le visiteur à proximité de l’Abbaye de St-Maurice fondée en 515 en l’honneur de St-Maurice et de ses compagnons martyrs, puis du Château du XVème siècle qui fortifiait dès le Moyen-Age l’entrée de la vallée du Rhône. Puis, la balade se prolonge le long des Berges du Rhône dans les couleurs printanières. Le randonneur remonte ensuite le torrent du Mauvoisin pour passer dans un joli parc à proximité de la nouvelle passerelle du Mauvoisin qui permettra le passage des randonneurs et des habitants des villages voisins dans le sens de la vallée. Avant de remonter vers le magnifique hameau des Cases, faire un détour en direction de la chapelle de Vérolliez, témoin du passé ayant fondé la cité d’Agaune, actuellement St-Maurice. En effet, c’est sur la plaine de Vérolliez que les soldats romains de Maurice de Thèbes ont été décimés aux alentours de l’an 300 après Jésus-Christ. Ensuite, les randonneurs retourneront à la gare de St-Maurice en longeant le pied des grandes falaises calcaires formant le défilé marquant l’entrée dans la vallée du Rhône et ayant été fortifiée au cours du temps par la fondation du château, des fortifications du général Dufour et du fort de Scindey, bien caché dans la falaise et défendant le célèbre « réduit national ». Le randonneur peut ensuite prolonger sa randonnée par la visite des nombreux témoins du passé des 2000 dernières années.

Unterems
— Oberems
• VS
Bärenpfad (Chemin de l'ours)
Randonnée sur les traces de l'ours
Dans l'annuaire valaisan de 1939, un article est paru sur la chasse des derniers prédateurs de notre canton, les ours. On y apprend, entre autres, que l’ours du Turtmanntal inhabité, visitait de temps en temps les villages voisins...
Nous avons découvert ce sentier bucolique, emprunté autrefois par les chasseurs valaisans, nous rappelant, étape par étape, l’histoire du dernier ours du Valais. Parcours plein de suspens, d'expérience et d'histoire.
Le sentier de l'ours débute au village d'Unterems (1003), atteignable en téléphérique ou en voiture depuis Turtmann. Nous remontons l’ancienne partie du village jusqu'au hameau de Prupräsu (1150), puis jusqu'à Massoltern (1200), avec une belle vue sur Ergisch et sur la vallée du Rhône. Le chemin est situé à l'ancien aqueduc, dans une belle forêt mixte.
Un panneau d'information a été érigé, proche de Massoltern, à la mémoire de l'ours tué à cet endroit.
La voie s'enfonce dans la vallée au loin. A partir de là, il est possible de raccourcir la randonnée en tournant à droite devant la chapelle du Taubenwald.
Nous suivons le chemin sans traverser Bärensteg (1300), continuons jusqu'au Rohrbrücke (1365) et tournons sur la droite pour sortir de la vallée, à travers Toibuwald (1400).
De nos jours, on s'attend encore à rencontrer l'ours chassé à chaque tournant, dans cette forêt intacte menant à Oberems.
Oberems (1341), porte d'entrée de la vallée de Turtmann, offre une vue imprenable sur les chaînes de montagnes des alpes bernoises.
Un sac à dos n'est pas nécessaire car des restaurants se trouvent au début et à la fin de la randonnée.
Le sentier de l'ours peut également être parcouru dans le sens opposé sans qu’il perde de son attrait.
Liaison possible avec les randonnées :
• Sentier du toit
• Bisse d‘Ergisch
• Sentier de l'aigle

Varen
— Venthône
• VS
Grossi Wasserleitu von Varen – Bisse Neuf
Le Grossi Wasserleitu, ou bisse de Varen, prend sa source dans la Raspille, traverse une clairière, parcourt les grandes dalles rocheuses de Blatte pour irriguer les prairies et les vignes de Varen. Frontière linguistique, la Raspille partage ses eaux entre les communautés voisines; aussi, le Bisse Neuf s’alimente à cette rivière pour assouvir la soif des coteaux de Venthône. De belles perspectives panoramiques sur la vallée du Rhône s’offrent au promeneur, depuis les deux rives du vallon.

Ergisch
— Stn. Gampel-Steg
• VS
Bisses d’Ergisch et de Tenneri
Par rapport aux autres bisses, celui d’Ergisch est très récent. Selon les témoignages, il a été construit dans les années 1920–25. Le lit de la rivière a été creusé dans le roc dans des conditions extrêmement pénibles – et parfois même on a dû recourir à des conduites et des rigoles en bois. Cette audacieuse méthode de construction fait de ce bisse un endroit très apprécié des promeneurs. La conduite d’eau est alimentée par la Tourtemagne à 1300 m. Le Tenneri, situé à 900 m, puise également ses eaux dans la Tourtemagne. Il amène le précieux liquide jusqu’au hameau de Tennen. Déconseillé aux personnes sujettes au vertige!

Bürchen (Chaletzone)
— Eischoll
• VS
Alte Suon – Alte Eischler Suon – Habersuon
Zeneggen, Bürchen et Unterbäch exploitent ensemble l’Alte Suon, également appelé Ginanzerin. Bürchen acquit les droits d’eau dès le 15e siècle, et Zeneggen, seulement après la pénurie d’eau qui fit suite au tremblement de terre de 1855. L’Alte Suon est alimenté par le Mühlebach à 1880 m. Un peu plus bas, à 1700 m, Eischoll a droit à 4/13 de la quantité d’eau du Mühlebach, conformément à une décision de justice datant de 1952. L’eau est acheminée dans l’Alte Eischler Suon, appelé Habersuon un peu plus à l’est.

Stn. Ausserberg
• VS
Niwärch – Gorperi – Undra
La plateforme sud est exposée à un formidable ensoleillement. Mais, autrefois, seuls les bisses rendaient possible l’agriculture dans cette région. Ainsi, l’eau a été captée dans la vallée de Baltschieder par le biais d’une vingtaine de bisses dans des conditions particulièrement difficiles. Le Niwärch (construit en 1381) démarre à 1300 m, le Gorperi (1640), à 1220 m, et l’Undra (1377), à 1100 m. Les nombreux tunnels, qui permettent le passage des bisses et des randonneurs, donnent à la vallée un caractère romantique et sauvage. Déconseillé aux personnes sujettes au vertige!

Visperterminen
— Eyholz
• VS
Bodmeri-Niwa – Visperi
Le bisse de Bodmeri-Niwa a été construit en 1915 afin de remplacer l’ancienne Niwa. Située un peu plus haut que le bisse, au lieu-dit Hüoterhüsi, une petite cabane sert aujourd’hui encore de refuge aux gardiens du bisse. Le bisse de Visperi a été mentionné pour la première fois en 1521. Il prend son eau dans la Gamsa et irrigue les vignes. Suite à l’incendie de forêt de 2011, un paysage insolite s’offre aux randonneurs qui longent son tracé. Les fleurs y ont retrouvé leurs droits, dans une explosion colorée dont le contraste avec les restes d’arbres calcinés est saisissant. Déconseillé aux personnes sujettes au vertige!

Simplonpass
— Giw
• VS
Heido
Selon certains scientifiques, le nom Heido découle de l’expression «Heidenleitung» (bisse du païen), laissant supposer que ses origines remonteraient à l’époque romaine. Il a certes été mentionné historiquement pour la première fois en 1305. Il n’existe cependant dans le Valais que peu de témoignages écrits de ce type avant cette date. Le Heido prend son eau tout au bout du Nanztal et l’achemine jusqu’au lac de Gebidum, qui aujourd’hui ne sert plus seulement à l’irrigation des cultures mais aussi comme réservoir en cas d’incendies.

Belalp
— Mund
• VS
Nessjeri – Obersta – Stigwasser
Le Nessjeri, mentionné pour la première fois en 1477, est alimenté par le Kelchbach à 2140 m. Au départ, il suit une pente à peine visible sur un balcon, presque en face du glacier d’Aletsch avant de devenir un torrent écumeux traversant «Nessel» pour rejoindre la vallée. Le Stigwasser et l’Obersta, respectivement évoqués pour la première fois en 1521 et 1684, prennent tous deux leurs eaux dans la Mundbach de la Gredetschtal, à environ 1300 m. En 1932, les sections les plus dangereuses de l’Obersta ont été remplacées par des tunnels, lui conférant un aspect d’aventure. Déconseillé aux personnes sujettes au vertige!

Bettmeralp
— Stn. Bettmerhorn
• VS
... et soudain la neige éternelle se trouve devant
Quoi de mieux pour échapper à la chaleur que de randonner en montagne un jour d'été ? A partir de la station supérieure du téléphérique, nous suivons les panneaux indicateurs d’itinéraires jusqu'au Bettmersee, où de nombreuses activités ont déjà lieu tôt le matin. Nous passons devant le lac, sur la gauche, et montons jusqu'à Blausee. C’est dans les environs que l'image fixe, ornant plusieurs fois par jour le générique d'ouverture du programme Météo de la Télévision Suisse SF1, a été prise. Quelle merveille, ce décor unique des Alpes valaisannes. Nous tournons à présent à droite, marchons jusqu'à la crête.... et soudain la neige éternelle du glacier d'Aletsch se trouve devant nous. Un spectacle de superlatifs qui nous accompagnera tout au long du parcours. Puis, nous descendons de l'autre côté de la crête, sur un chemin de randonnée de montagne et, en passant les « Chazulecher », atteignons le bord du glacier. Il n'y a aucun autre endroit où les randonneurs peuvent être aussi proches du glacier. Sur ce même chemin, nous retrouvons la crête et continuons jusqu'à la station supérieure de la télécabine de Bettmerhorn. Depuis la plate-forme panoramique, nous admirons à nouveau le glacier avant de retourner à Bettmeralp.

Ried-Mörel
— Riederalp (West)
• VS
Le chemin du Knebelbrücke
Il est recommandé de débuter la randonnée tôt le matin. Vous arriverez à Ried-Mörel avec la télécabine de Mörel. Il faudra longer la rue principale sur environ 200 m, jusqu'au panneau de balisage indiquant le Nieschbord. Après environ une petite heure d’ascension, en traversant les routes et les prairies, vous parviendrez au sentier panoramique d’altitude. Ça vaut la peine de s’y attarder afin de profiter de cette vue à vous couper le souffle. Une autre petite heure et vous serez sur le Knebelbrücke, au-dessus des gorges du Massa. Le sentier est partiellement exposé. Pour cela, vous devez avoir le pied sûr et ne pas être sujet au vertige. Un chemin de randonnée de montagne avec une montée agréable vous conduira à l'intérieur de la vallée ; le lac artificiel de Gibidum vous signale la direction à prendre assez tôt. A la bifurcation à gauche qui amène au bas du lac, l’itinéraire continue tout droit, puis nouvelle montée sur une pente un peu raide. Pour finir, Le Riederfurka avec la Villa Cassel forment le point culminant de la journée. Une visite au Centre Pro Natura d'Aletsch en vaut la chandelle. A partir de là, il faut compter encore 20 minutes pour atteindre la télécabine en direction de Mörel. Le chemin est tout aussi beau en sens inverse.

Mauvoisin
— Lourtier
• VS
La Passerelle de Corbassière
De Mauvoisin, montée raide jusqu’au col des Otanes. Vue comme dans l’Himalaya; le massif valaisan du Grand Combin culminant à plus de 4000m, est le plus à l’ouest. La cabane FXB Panosière convie à se requinquer. De tout là-haut, descente par la grande moraine en direction de la passerelle de Corbassière, qui traverse la Djure depuis le mois de juillet 2014. Plus bas, la cabane Brunet invite à se revigorer, en vue de la descente sur le village de Lourtier.

Biel (Bahnhof)
— Oberwald (Bahnhof)
• VS
Le chemin d'altitude de Conches (Gommer Höhenweg)
Le chemin d'altitude de la Vallée de Conches (Gommer Höhenweg) avec l’itinéraire thématique de la forêt protectrice Notre randonnée commence à la gare de Biel, à Goms. Nous allons jusqu’au village, traversons la route cantonale et continuons notre montée sur le chemin de randonnée pédestre, après environ une heure dans le lieu-dit Resti, jusqu'à ce que nous atteignons la route forestière. Nous suivons cette route direction Est et parvenons aux 1’628 mètres du chemin d’altitude de Gommer. De là débute également le nouvel itinéraire thématique de la forêt protectrice, récemment inauguré. Une forêt protectrice préserve les personnes et les infrastructures des dangers naturels, telles que les avalanches ou les chutes de pierres. A Goms, la plupart de la superficie forestière est désignée comme forêt protectrice. Au fil du temps, les exigences relatives à la forêt protectrice ont augmenté. De plus en plus d’infrastructures (chemins de fer, routes, agglomérations) nécessitent une réduction des risques de catastrophes naturelles. Les forêts protectrices ont donc besoin d’entretien et d’une gestion spécifique par le service forestier. Sur 11 panneaux d’information, nous apprenons cette mise en oeuvre par la société Forst Goms de Ritziger Bawald. En plus, un audioguide peut être connecté à notre smartphone. Dans son contenu, le forestier explique ce qui doit être pris en considération lors de la gestion des forêts protectrices. En outre, d’autres détails captivants nous sont révélés. A la fin de l’itinéraire thématique, nous nous trouvons à nouveau sur le chemin d’altitude de Gommer, qui nous amène en 5 heures à la gare d’Oberwald. Si cela nous paraît trop long, l’occasion nous est donnée de descendre, à plusieurs reprises, à l’une des gares MGB.

Praz de Fort
• VS
Le Raccard du Blé
Tout au long de cette promenade, vous partirez à la découverte du patrimoine de la région. Au départ du pont de la Reuse de Saleinaz, empruntez la route forestière en pente douce à flanc de coteau jusqu'au chalet de la Deuve. Redescendez par le chemin en passant par les lieux-dits l'Etarpay, Plan Raveire, Le Darbellay. Arrivé à Issert, traversez le pont pour atteindre la rive droite et rejoindre le village des Arlaches, de Praz-de-Fort et enfin de Saleinaz.

Geimen
— Brig (Bahnhof)
• VS
Pont suspendu des gorges de Massa
En car postal, nous atteignons le hameau de Geimen, au-dessus de Naters. Le début du chemin se trouve à l’entrée sud du village. Le sentier traverse des prairies verdoyantes et nous conduit à une colline aride avec une superbe vue sur le lac de Bitschji. A quelques minutes de là, nous arrivons à la chapelle moderne et bien éclairée de Saint Laurent, également le point culminant de notre randonnée. Nous entamons la descente, en passant par la chapelle des pauvres âmes et le village d’Hegdorn, jusqu’à ce que l’on entende au loin le bruissement de la Massa. Ce n’est sans doute pas le pont suspendu le plus long du Haut-Valais, mais la vue unique sur l’entrée des gorges de la Massa est incontournable. Le fond de la vallée n’est qu'à 15 minutes de marche. Le chemin parallèle à la voie ferrée, « le mile rouge », a été construit sur l’ancienne trace du chemin de fer traversant Naters, et qui fut prolongé jusqu’à Bitsch en 2015. Il vous invite à la promenade et à la flânerie. Il a été nommé ainsi grâce à la couleur de sa surface. Il jouit d'une grande notoriété chez les enfants comme chez les adultes, et est en contradiction avec l’intense agitation de notre ère. Il nous amène au final à Naters et Brig.

Eggen
— Finnen
• VS
Bisse de Gorperi - Vallée de Baltschieder
La vallée de Baltschieder : un lieu agréable et rafraîchissant durant les jours de grande chaleur. La vallée de Baltschieder avec ses bisses est un petit bijou connu des randonneurs. En bus postal, vous parvenez au point de départ des herses. Vous marchez sur la route puis vous prenez la bifurcation à gauche, après le restaurant, dans la vallée de Baltschieder. Les 70 mètres de montée sont rapidement parcourus, le long d’un vieux chemin bordé d'arbres. Le clapotis plaisant de l'eau vous annonce le bisse de Gorperi. Les bisses, qui sont considérés actuellement comme une attraction touristique, faisaient partie, il y a longtemps, d’une réalité plus amère. On reste toujours impressionné de la manière dont nos ancêtres luttaient pour leur survie, en assurant l'approvisionnement en eau de leurs villages et des champs par des canaux d'irrigation. Le tronçon le plus fatiguant vous attend à Ze Steinu. Après 1000 courbes, vous atteignez le Schafalpe Erl. Plus vous allez vers le sud, plus la vision s’élargit sur la vallée du Rhône et sur les quatre mille au-delà. A Honegga, il fait bon s’arrêter un certain temps pour se détendre et admirer la splendeur des alentours. Un sentier en pente agréable vous amène au hameau de Finnu. Par la suite, un rafraîchissement bien mérité dans le petit restaurant, dont vous jouissez à nouveau d’un magnifique point de vue, avant de vous rendre à l'arrêt de bus à proximité. Seulement pour personnes non-sujettes au vertige!

Randa
• VS
Un saut sur le pont suspendu le plus long du monde
Personne n'aurait cru, il y a quelques années, que la commune de montagne de Randa serait en mesure de mettre en œuvre le projet ambitieux du pont suspendu accessible à pied le plus long du monde. Le grand jour arriva enfin à la fin juillet 2017. Le pont d’une longueur de 494 mètres se balance élégamment, d'un flanc à l'autre, afin d’éviter un secteur à risques de chutes de pierres et guide le randonneur en toute sécurité le long de l'Europaweg. Vous n’avez pas à parcourir l’ensemble de l’Europaweg dans le but de visiter le pont. A partir du village de montagne idyllique de Randa, il est possible de monter le long d’un chemin en pente agréable. Celui-ci vous emmène dans les forêts de mélèzes principalement, en seulement deux heures, jusqu’à la localité Höüschbiel où se trouve l'extrémité sud du pont. Cela demande peu de courage pour franchir le pont si l‘on considère de près les gros câbles porteurs. De plus, on est agréablement surpris de pratiquement planer au-dessus de ce vaste terrain façonné par la nature. La montée vers l’accueillante Europahütte pour une collation vaut la peine dans tous les cas. Ici, vous ne serez pas seulement gâtés avec des produits culinaires locaux. La cabane offre également une vue exceptionnelle sur les quatre mille du Nikolaital, également appelé Mattertal. A la descente, vous avez la possibilité d'admirer une fois de plus la noble structure. Une visite au village de Randa constitue le final d'une randonnée inoubliable.

Lavantier
— Veysonnaz
• VS
Le Chemin du Grand Bisse de Vex
Cette balade longe le célèbre Grand Bisse de Vex, passe les mayens avant de s’enfoncer dans les bois sur quelques kilomètres. Elle traverse ensuite des moraines arides dans la région de Clèbes pour arriver à Veysonnaz. Le bisse a été construit en 1453, époque au cours de laquelle la région appartenait au duc de Savoie. Les gens de Vex déposent une requête afin d’obtenir l’autorisation de construire un bisse partant de la Printse. Un accord est signé entre eux et les gens de la majorie de Nendaz sous certaines conditions. Une de ces conditions est que les gens de Vex livreront, en lieu et place de ceux de Nendaz, annuellement, une poutre de mélèze à la ville de Sion pour l’entretien du pont du Rhône à Champsec. Des documents originaux datant de 1453 et 1476 sont déposés dans les archives des deux communes. Avec le recul de l’agriculture, l’utilisation des droits d’eau diminue. La volonté d’utiliser le bisse sur un plan touristique apparaît déjà en 1930. La Société de Développement des Mayens-de-Sion fait une demande auprès du consortage pour le maintien de l’eau dans le canal jusqu’au 20 septembre. Le bisse est abandonné en 1971 mais grâce au comité d’initiative pour la reconstruction du Grand Bisse de Vex venant de Nendaz, on peut à nouveau profiter de cet itinéraire de randonnée avec de l’eau sur la totalité du parcours.

Gampel-Steg
— Niedergesteln
• VS
Obere Wasserleitung – Stägeru – Lüegjeru
L’Obere Wasserleitung de Gampel a été construit en 1900 et capte les eaux de la Lonza à environ 700 m. En 2005, la commune de Niedergesteln a fait ériger un pont suspendu ainsi qu’un escalier métallique permettant de descendre à sec sous le grondement du Jolibach, jusqu’au captage d’eau de Stägeru à 900 m. Une partie du Stägeru se jette dans le Lüegjeru, car l’alimentation ancienne de celui-ci a souffert des intempéries. On évoque déjà le Stägeru en 1552, quant au Lüegjeru, il a vraisemblablement été construit au 17e siècle. Déconseillé aux personnes sujettes au vertige!

Grächen
• VS
Bineri et Eggeri
Avec ses quatre conduites d’eau, Grächen est connu comme véritable eldorado des bisses. Les précipitations annuelles, qui n’atteignent que 50 à 55 mm, font que cette région est la moins arrosée de Suisse. L’irrigation artificielle s’y avère donc indispensable. Le système de captage d’eau de Grächen ne peut être daté avec précision. Les premiers écrits à ce sujet remontent au 12e siècle. Les bisses sont tous alimentés par le Riedbach. L’Eggeri, vraisemblablement le plus ancien, capte son eau à 1840 m; le Bineri prend son eau à 1738 m.