Plan du Pey

Sur ce circuit de randonnée facile, le Val Ferret se montre sous son plus beau jour. Cette vallée glaciaire cachée séduit par sa nature intacte et son somptueux décor de montagnes. Description La randonnée commence au centre du paisible village de montagne valaisan de La Fouly. La Fouly se trouve au cœur de la vallée glaciaire intacte du Val Ferret. À 1600 m d’altitude, La Fouly est le plus haut village du Val Ferret habité toute l’année et un lieu d’étape apprécié de la classique Haute Route de Chamonix à Zermatt. Mais les amateurs de ski de randonnée ne sont pas les seuls à apprécier le calme de ce joli village de montagne. Le Val Ferret est un paradis pour les randonneurs hivernaux: neige crépitante, mystérieuses forêts de montagne et paysages hivernaux scintillant au soleil offrent une expérience très particulière. Depuis le centre, il faut suivre la route vers le nord jusqu’au Grand Hôtel du Val Ferret. Juste après le grand parking, le chemin bifurque à gauche et descend vers la prise d’eau de la Dranse de Ferret. Celle-ci prend sa source au col du Bandarray et reçoit l’eau de plusieurs glaciers sur son chemin à travers le massif du Mont-Blanc. La randonnée se poursuit à travers la Forêt Derrière enneigée jusqu’à un petit hameau d’alpage. Avec ses vieux hameaux et sa nature intacte, le Val Ferret a conservé son caractère authentique. On traverse prudemment la route cantonale avant de suivre l’itinéraire à travers les alpages enneigés et les torrents glaciaires tumultueux jusqu’à La Seiloz. Le sentier de randonnée hivernale passe devant d’innombrables et charmants chalets en bois et se poursuit jusqu’à Prayon. De là, le retour se fait par le même chemin jusqu’à La Rogneuse. Sur le chemin du retour, on profitera de la vue sur l’impressionnant Mont Dolent qui domine le Val Ferret. Les frontières de la France, de l’Italie et de la Suisse se rejoignent à son sommet, à 3820 m d’altitude. À La Rogneuse, le sentier bifurque à gauche et monte légèrement jusqu’à La Fouly.

Le haut plateau bordé de mélèzes enneigés et de lacs gelés qui entoure le col du Simplon est idéal pour des randonnées en raquettes. Depuis la route du col, l’itinéraire traverse le haut plateau formé par les glaciers, passe devant des alpages éparpillés, toujours accompagné d’un impressionnant panorama sur les sommets. Le col du Simplon relie le Valais à partir de Brigue au Val Divedro et à Domodossola en Italie. La première route qui traversa le col date de l’époque romaine. Au fil des siècles, le Simplon est devenu l’une des principales voies commerciales, connaissant des périodes de prospérité et de déclin. La construction de la première route fortifiée du col débuta sur ordre de Napoléon en 1800. Il s’agissait alors de la liaison la plus rapide entre Paris et Milan. Aujourd’hui, la route du col qui suit en grande partie le tracé de la route napoléonienne est praticable toute l’année et constitue le point de départ de la randonnée en raquettes. L’itinéraire débute peu après l’hôtel Monte Leone et serpente à travers le haut plateau enneigé. On passe régulièrement devant des petits lacs gelés qui se nichent dans des cuvettes autrefois modelées par les glaciers. Pour éviter les marches rocheuses, le sentier grimpe légèrement. On atteint ensuite le point culminant de la randonnée, situé à 2 106 mètres d’altitude, et l’on en profite pour regarder en arrière sur la route du col et l’hospice du Simplon. En toile de fond se dressent le Hübschhorn, le Breithorn ainsi que l’imposant sommet du Monte Leone. Une boucle est effectuée autour du lac Hopschusee, qui se trouve au milieu d’un paysage de haut-marais protégé et abrite une riche faune aquatique. En été, on peut y découvrir des espèces de poissons uniques, des insectes rares et des grenouilles. Un peu plus loin, on s’approche de l’aigle du Simplon à l’allure menaçante qui veille sur le col. Ce monument en pierre de huit mètres de haut rappelle l’époque de l’occupation de la frontière pendant la Seconde Guerre mondiale. En traversant la route du col, on atteint l’hospice du Simplon. Sa construction débuta en 1801 sur ordre de Napoléon et ne fut achevée que 30 ans plus tard par des chanoines augustins. Ils gèrent aujourd’hui encore l’établissement et célèbrent une messe quotidienne dans la chapelle qui se trouve en son sein. L’hospice est également ouvert aux visiteurs qui souhaitent s’y arrêter ou y passer la nuit.